Empain

  • Publication de l’entretien mené par Magali Nachtergael. Il est question plus particulièrement de deux projets, Classement diagonal et Echoué n’est pas coulé, qui abordent les relations entre architecture, paysages, histoire et projets politiques. Du champ de bataille de Waterloo aux Laurentides, du mini-golf aux œuvres hygiénistes du baron Empain, la discussion évoque les espaces marginaux de la grande histoire et invite à repenser le «classement » des monuments historiques. Merci à la précision et l’intelligence des interventions de Magali Nachtergael.

  • 2024. Faire voir des images en transit implique de les avoir mises en mouvement. C’est ce que ce texte propose en forçant la rencontre de quatre récits : la recherche de livres anciens sur internet plutôt que leur découverte hasardeuse en librairie, une sélection idéale de livres illustrés qui conviennent aux jeunes en fonction de leur âge et de leur sexe proposée par le philanthrope Empain, la conversion de lieux et de territoires en curiosités à visiter par les frères Michelin et la transformation du monde en un spectacle exotique par le Panorama du Tour du Monde de Louis-Jules Dumoulin.…

  • Publication 2023. L’article « la chasse au trésor » fait partie de l’ouvrage « Images et mondes composites » édité par les Presses Universitaires de Provence sous la direction de Damien Beyrouthy. Cet ouvrage traite d’une notion encore peu théorisée : le compositing  d’images, très présente aujourd’hui. Il tend à combler cette lacune et donne un éclairage varié depuis des disciplines […]

  • Publié en 2022 dans la revue internationale et espace commun d’action et d’écriture de l’Université de Montréal [sens public] dans le cadre de « Images et mondes composites », sous la direction de Damien Beyrouthy. La chasse au trésor raconte l’histoire d’un bâtiment art-déco construit en 1937, au bord d’un lac, dans les Laurentides, au Québec, par l’architecte Antoine Courtens, pour le compte de son compatriote belge l’homme d’affaire Louis Empain. De hasard en accident, de mésaventure en péripéties, le récit factuel de cette histoire fait la part belle à la contingence, faisant apparaître le bâtiment comme un objet architectural résistant aux…

  • En revisitant un guide de lecture rédigé et édité par un philanthrope belge à la fin des années 50, l’intervention se propose de suivre différents types de circulations des images contenues dans les livres indexés : la circulation des corps dont l’image est la trace, celle des images dont les livres sont le vecteur, et enfin une nouvelle circulation de livres quasi oubliés. Il s’agira de tenir compte de l’intense circulation d’anciens livres sans valeur, rendue possible par la mise en réseau de bouquinerie et la diffusion immédiate et quasi-mondiale de ces supports d’images via Internet.

  • Faire le récit d’une exposition lorsqu’elle a été démontée. Que serait une telle histoire racontée par son auteur ? Une manière de donner forme à ce qu’il reste de certaines idées et sensations qui l’ont traversé durant la préparation de l’exposition ? Un mixte improbable de souvenirs dont il est parfois difficile de se défaire et de restitution du regard neuf posé sur l’exposition au moment où, enfin, elle peut s’éprouver corporellement ? Car une chose paraît certaine : lorsque le dernier élément est considéré comme à sa place, l’auteur peut enfin voir l’exposition, et ce qu’il voit à ce moment là, malgré sa…

  • Précis d’hygiène haptique, la philanthropie bien tempérée de Monsieur Empain, étude de David Martens, dans L’exporateur , feb 2022. L’exposition plonge l’initiative philanthropique de Louis Empain, et la production livresque [que l’artiste] réunit sous les yeux de ses visiteurs, dans un contexte peu connu. Son geste artistique en questionne une série d’éléments saillants, matériels et institutionnels, en leur restituant leur portée symbolique et idéologique à la faveur de leur agencement au sein d’une exposition.

  • Le home air et soleil à Amberloup, par Nicole Gesché, cultural heritage consultant, dans Les nouvelles du patrimoine 169, janv 2022. « Quand l’art contemporain ose interroger les fondements mêmes des ‘valeurs’ accordées au patrimoine afin de lui éviter de peut-être tomber trop vite dans l’oubli, l’on ne peut que se réjouir des questions ainsi soulevées par un plasticien, tour à tour artiste, pédagogue et philosophe. »

  • Parution 2022. Sous la direction de Damien Beyrouthy. [Sens public], Revue internationale et espace commun d’action et d’écriture, Université de Montréal. Cette publication rassemble, sous la direction de Damien Beyrouthy des articles issus de communications faites durant deux journées d’étude (« Imaginaires du composite. Images et mondes contemporains », 12 avril 2018 ; « L’Image […]

  • Poursuivant un questionnement sur les sanatoriums, l’artiste Bruno Goosse investit la galerie Été 78 à Bruxelles avec une exposition qui commence par vous inviter à une opération d’hygiène élémentaire. Elle vous permettra de toucher et de manipuler sans risques certaines des pièces présentées, les nombreux livres qui témoignent, avec d’autres pièces, comme des photographies, d’un projet philanthropique de Louis Empain. Bruno Goosse répond dans cet entretien à quelques questions concernant ce projet. (Propos recueillis par David Martens pour les RIMELL).

  • Vous êtes-vous lavé les mains est le titre d’une exposition présentée à l’été 78, à Bruxelles du 14/11 au 18/12/2021 qui s’inscrit dans un projet relatif à l’entreprise philanthropique de Louis Empain, Pro juventute. La comparaison de deux cartes postales des années trente représentant la cours de récréation de l’institut de Sainte-Ode air et soleil, […]

  • Reconstitution d’une partie de la bibliothèque idéale que Louis Empain recommandait pour les jeunes gens et les jeunes filles dans le livre qu’il a co-écrit avec Marcel Jadin : Nos enfants lisent, répertoire des meilleurs livres pour la jeunesse mis à jour annuellement, publié par sa propre maison d’édition : Les Editions du soleil levant de 1954 à 1960

  • Exposition. Vous êtes-vous lavé les mains est une installation présentée du 14/11 au 18/12/2021 à l’été 78, à Bruxelles. Dans la cours de récréation de l’institut de Sainte-Ode « air et soleil », une carte postale des années trente laisse voir une construction octogonale semblant être un monument ou une fontaine. L’édicule n’apparaît plus sur les documents des années 50. La légende de la carte postale indique qu’il s’agit d’un lave-mains.

  • Anaël Lejeune a écrit un très bel article dans « l’art-même » de cet automne 2021 au sujet du projet « vous êtes vous lavé les mains ». Pas simple d’écrire sur ce qui n’est pas encore là. Bravo pour l’exploit de faire tenir ensemble ce qui n’était pas encore un ensemble. Merci d’avoir donné une consistance à ce […]

  • Vidéo (2020). Cette vidéo fait partie de l’exposition Echoué n’est pas coulé. Elle évoque les trois moments du « community center » le bâtiment construit par Antoine Courtens pour le projet de centre de villégiature de Louis Empain à Sainte-Marguerite-du-lac-Masson : échoué n’est pas coulé un film de Bruno Goosse avec Michèle Dubuc, Présidente de la Société […]

  • Echoué n’est pas coulé est une recherche artistique qui tente de déplier l’enchevêtrement des coups du sort et hasards heureux ou malheureux qui entourent un étonnant bâtiment art-déco en béton armé réalisé en 1937 par l’architecte Antoine Courtens, qui gît, abandonné, au bord du lac Masson, à Sainte-Marguerite, dans les Laurentides.