cinéma

  • Publié dans le numéro 30 de La Part de l’Œil, Arts plastiques et cinéma ; Mikhaïl Bakhtine et les arts, en 2016. En passant de la salle de spectacle à celles du musée le cinéma a inventé une narration différente, non linéaire, puisque ne maitrisant plus la concommittence du début et de la fin du spectacle et du récit. En épousant la forme de ce qu’il évoque, ce texte interroge quelques arrangements avec la linéarité des récits antérieurs ou extérieurs à ce passage : début d’un film, génériques, histoire du cinéma. Ce faisant, cette étude montre que ce qui semble un effet du passage de la salle obscure à la salle claire travaillait et travaille toujours, de nombreux films; le passage évoqué apparaît alors la mise en lumière de ce qui avait toujours été là, ce qui ne doit pas être sans conséquence sur l’appréhension du cinéma en général.

  • Le cinéma d’exposition qui se montre dans le champ de l’art contemporain depuis le début des années 1990 nous a amenés, comme l’écrit dans ce volume Jean-Christophe Royoux, « à accepter l’existence d’un autre espace de représentation, ayant d’autres règles, d’autres objectifs et une autre histoire ». C’est à l’analyse de cet espace, de ses règles, de ses objectifs et de cette histoire qu’est consacré ce dossier.