CLASSEMENT DIAGONAL

  • Publication de l’entretien mené par Magali Nachtergael. Il est question plus particulièrement de deux projets, Classement diagonal et Echoué n’est pas coulé, qui abordent les relations entre architecture, paysages, histoire et projets politiques. Du champ de bataille de Waterloo aux Laurentides, du mini-golf aux œuvres hygiénistes du baron Empain, la discussion évoque les espaces marginaux de la grande histoire et invite à repenser le «classement » des monuments historiques. Merci à la précision et l’intelligence des interventions de Magali Nachtergael.

  • 2024. Waterloo est le nom d’une petite ville en périphérie de Bruxelles. Ce nom est connu dans le monde comme celui d’une bataille. Il est tellement connu qu’il est devenu un nom commun. C’est aussi le nom d’un champ. Mais ce champ n’est pas situé à Waterloo. C’est la contingence de la localisation du quartier général du vainqueur de la bataille qui a donné son nom au champ. Cette variabilité du toponyme proche d’une délocalisation a-t-elle favorisé l’utilisation du nom propre comme nom commun ? Derrière cette question anodine se profile une géographie fluide dont le texte envisage de dresser…

  • Danièle Méaux Parution 2022 de l’ouvrage de Danièle Méaux aux éditions Filigranes. L’œuvre de Bruno Goosse Classement diagonal exemplifie la tendance qui consiste, pour certains artistes contemporains, à entreprendre des enquêtes proches des recherches menées en sciences humaines, et particulièrement en histoire. Au travers d’une démarche spécifique, Classement diagonal questionne les processus de valorisation, de […]

  • Article de Fabien Ribery publié sur son excellent blog L’intervalle au sujet de Classement diagonal / diagonal listing (2018). « A sa façon finement subversive, l’artiste nous offre un voyage dans les archives, et la parole […] » écrit-il. Et précédemment : « Classement diagonal est un livre construit comme un écheveau de signes, une pelouse synthétique de significations, signifiances, chaque mot et image étant susceptible d’être le sujet d’une dérivation sémantique. » Au fond, que chaque image et chaque mot soit susceptible d’être le sujet d’une dérivation sémantique, cette instabilité à l’œuvre, n’est-ce pas cela qui est subversif ?

  • Publié en 2021 dans « Variabilité, mutations, instabilité des créations contemporaines », sous la direction de Christine Buignet, Anne Favier, Carole Nosella, aux Presses Universitaires de Provence, dans la collection ARTS, ce texte envisage les variations de médium comme une entreprise de traduction.

  • Publication 2021 En nous invitant, Didier Decoux et moi-même, à intervenir dans la journée d’étude exposer le livre au musée royal de Mariemont, Anne-Françoise Rasseaux nous a donné une occasion plaisante : tenter une intervention en miroir à partir nos pratiques respectives. Nous avons croisés le mouvement entre deux modalités : celui qui conduit de […]

  • Ce texte de Danièle Méaux, publié dans la Nouvelle revue d’esthétique 2020/1 (n° 25), s’intéresse au projet classement diagonal et à ses trois formes de présentation : l’exposition, le livre, la conférence. Elle approche ce travail par sa dimension non autoritaire y relevant une position d’amateur qu’elle évalue gage d’ouverture démocratique.

  • Publication et installation narrative constituée de documents, de copies de documents, de photographies, de vidéos, de textes, de tissus et d’étiquettes, Classement diagonal propose des récits qui croisent, enchainent, comparent, combinent l’histoire du champ de la bataille de Waterloo, les golfs, les minigolfs, le Panorama de Dumoulin, les expositions universelles et coloniales, le musée de Tervuren et quelques autres curiosités.

  • Waterloo est le nom d’une petite ville en périphérie de Bruxelles. Ce nom est connu dans le monde comme celui d’une bataille. Il est tellement connu qu’il est devenu un nom commun. C’est aussi le nom d’un champ. Mais ce champ n’est pas situé à Waterloo. C’est la contingence de la localisation du quartier général du vainqueur de la bataille qui a donné son nom au champ. Cette variabilité du toponyme proche d’une délocalisation a-t-elle favorisé l’utilisation du nom propre comme nom commun ? Derrière cette question anodine se profile une géographie fluide dont la conférence envisage de dresser le…

  • Heureux d’avoir l’occasion de mettre en discussion les enjeux du passage du film à l’exposition et de l’exposition au livre, à partir du travail réalisé autour de classement diagonal dans le cadre de ce colloque qui se déroulera à l’université Jean Monnet de Saint-Etienne les 3 et 4 juin.

  • Publié en 2018, à « la lettre volée », le livre « Classement diagonal », réalisé après l’exposition sous forme d’installation narrative du même nom, propose une nouvelle modalité de construction et d’assemblage des matériaux qui y étaient montrés. Il n’est ni un catalogue qui accompagne et prolonge l’exposition, ni un document destiné à en garder la trace ou à en constituer la mémoire. Il s’agit d’une actualisation sous forme de livre de matériaux textuels et visuels en grande partie identiques ou similaires.

  • Le musée Tervuren venant de ré-ouvrir se présente aujourd’hui comme « un espace de dialogue sur un pied d’égalité entre Européens et Africains » (sic), faisant le méa-culpa de son histoire coloniale. Si les travaux et les réflexions autour de la nouvelle exposition permanente du musée battent leur plein, on a trop peu interrogé l’architecture même du lieu. Comment envisager un questionnement de son architecture, une dé-sacralisation et une historicisation critique de celle-ci et des musées coloniaux en général. Ces architectures peuvent-elles réellement être réhabilitées, réinvesties ou tout geste de réparation en leur sein est-il voué à l’échec?

  • Trop vues, déjà vues, pas encore vues, il est des choses que l’on a sous les yeux mais que l’on ne voit pas. À en croire Wittgenstein, c’est la cécité qui menace au premier chef le philosophe, prisonnier de ses systèmes de pensée, qui ne parvient pas à voir les nouveaux sursauts du monde réel. C’est la raison pour laquelle Wittgenstein invente une méthode philosophique, qui s’inspire autant du traité sur la métamorphose des plantes de Goethe que des travaux de psychologie expérimentale. On l’appelle indifféremment la « vue synoptique » ou la « saisie aspectuelle ». Il s’agit précisément…

  • L’article de Benoît Dusart dans l’Art même 77, aborde le livre classement diagonal/diagonal listing par ce qui, pour moi, est sa partie la plus « dure » : le débat politique, tel qu’il apparaît (parfois) au sein des assemblées, et l’écart entre le moment de l’échange, de la dispute, et la réification en un texte qui, par son existence même, rend inaudible les tensions qui y ont conduit.

  • (2018) French Practice est un montage associant la moitié supérieure des images et la bande son de « A bout de souffle » de Jean-Luc Godard au bas des images et aux sous-titre de « Breathless » réalisé par Jim McBride.

  • L’exposition « french practice » est une reprise de A bout de souffle made in America (Breathless) rapporté à son modèle français.

  • Hugues Le Paige a consacré sa chronique image dans l’excellente revue POLITIQUE au livre « Classement diagonal » « Mais pourquoi donc mettre « en forme des matériaux iconographiques et textuels liés au champ de bataille de Waterloo » sous le titre Classement diagonal, comme l’a fait l’artiste plasticien Bruno Goosse d’abord dans une installation[1.Présentée au BSP22, Musée d’Art de la […]

  • Le choix et le dispositif des images, la mise en page sous forme de dialogue entre les textes, les photos et les documents, et le registre de couleur des pages, apparentent la réalisation à une installation.

  • Revisiter le panorama, réinventer le paysage, tels pourraient être les leitmotivs de cette exposition, synthétisée par Classement diagonal, oeuvre majeure de Bruno Goosse conçue en partie pour la manifestation. Partant du champ de la Bataille de Waterloo (dont le panorama peint est toujours visible), il s’interroge sur notre rapport au réel et à l’image par-delà […]

  • Il n’y a sans doute pas de meilleur exemple de mixité des techniques que la vaste installation dans laquelle Bruno Goosse multiplie à l’envi les approches d’un site historique classé, celui de la bataille de Waterloo. Son propos se situe au croisement du document, de l’illustration, du dispositif morcelé, de l’interprétation par objets, textes ou […]

  • Exposition co-produite par le BPS22, présentée à Charleroi dans le cadre de l’exposition Panorama, sous commissariat de Nancy Casielles. Elle évoque le champ de la Bataille de Waterloo et son classement en vertu d’un loi en tant qu’espace protégé.

  • (2016) Le train de sénateur est-il électrique ré-actualise quatre discours prononcés par les Sénateurs Magnette, Libouille, Vinck et Wiener lors de l’approbation de la loi de protection du champ de la bataille de Waterloo.

  • (2016) De plus en plus d’hommes et de femmes habitant le plus souvent à proximité d’un champ de bataille plus ou moins célèbre, ont pris pour habitude de se réunir à l’anniversaire de ladite bataille, afin de participer à sa reconstitution en signe de commémoration. Ce phénomène n’est pas nouveau, mais il l’est néanmoins suffisamment par son ampleur pour que l’on s’intéresse à lui. Il me semble poser question d’une part dans son rapport à la représentation ( les reconstitueurs tiennent à ne pas être confondu avec des acteurs ou des figurants), et d’autre part par ce qui me semble…

  • (2016) En 1912, le peintre de la Marine française Louis Dumoulin, avec la collaboration de peintres militaires ainsi que d’officiers des différentes puissances, réalise Le Panorama de la Bataille de Waterloo. La toile circulaire de 110 m. sur 12 m. de haut, comprenant de nombreux avant-plans tridimensionnels, est abritée dans un bâtiment érigé à cette fin, au pied de la Butte du Lion.